Aujourd'hui, l'Assemblée nationale a voté sur le projet de loi 52 qui permettra et donnera le pouvoir aux médecins de donner la mort à leurs patients dans certaines circonstances.
Résultats du vote: 94 en faveur et 22 contre le projet de loi (8 députés étaient absents lors du vote)
Il n'y a pas de quoi à être fier... les personnes malades et en fin de vie sont doublement victime.
Victime d'une maladie et victime de préjugés. Les malades sont peut-être en perte de capacité mais les députés sont aveuglés et la société est en perte de repères solides: donner la mort n'est pas un soin.
L'émergence d'une nouvelle norme sociale tragique.
Nous sommes dans la phase de l'"euthanasie des consciences". Suivra l'acte euthanasique ( 18 mois pour la mise en oeuvre) à moins qu'il y ait contestations légales. Forte probabilité. Par http://refusmedical.blogspot.ca/
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jeudi 5 juin 2014
mardi 20 mai 2014
Appel à la transparence pour une démocratie saine.
Nous saluons l’engagement du premier
ministre Dr Philippe Couillard et du gouvernement libéral pour que la
transparence gouvernementale devienne enfin une réalité, et qu’elle dépasse le
stade de vœu pieux .
Comme le premier ministre Dr Couillard l’a affirmé haut et fort à
plusieurs reprises : il veut faire de son gouvernement un modèle de
transparence. Il veut évaluer tous les programmes en profondeur incluant les décisions que le gouvernement péquiste
avaient prises pendant leur règne.
Dans la presse du 9 avril dernier, M
Couillard affirmait “ un des antidotes à la perte de confiance est la
transparence”. Il a promis une “divulgation proactive de renseignements de
toutes sortes”.
Il est de mise que les citoyens ont le
droit de savoir comment l’argent qu’ils ont durement gagné sera utilisé dans le
cadre de la mise en œuvre du projet de loi 52 plus spécifiquement les actions, la
mise en oeuvre et les dépenses entourant “l’aide médicale à mourir” par
euthanasie.
Au nom de la transparence et par respect
des personnes et des organismes qui ont participé aux audiences publiques de la
commission sur la question de mourir dans la dignité, voici les questions qui
demeurent toujours sans réponses auxquelles il faudrait faire suite avant même
de présenter le projet de loi sur les soins en fin de vie tel que laissé avant le
déclenchement des élections:
- Dans les faits, en quoi consisterait l’acte de « l’aide médicale à mourir » qu’il faudrait situer dans le continuum des soins de santé tel que proposé ?
- Le gouvernement compte réaliser des compressions de 2,4 milliards pour l’exercice budgétaire 2014-2015… dont 900 millions dans le secteur de la santé. Comment empêchera-t-on les malades et la population de penser que « l’aide médicale à mourir » par injection létale serait une façon de pallier aux ressources financières et humaines insuffisantes?
- Si « l’aide médicale à mourir » est l’acte de provoquer directement et intentionnellement la mort d’un patient et que cet acte, selon le Code criminel canadien, est considéré comme un acte criminel, comment peut-on concilier les deux?
- Dans les faits, se pourrait-il que dans certaines circonstances, « l’aide médicale à mourir » serait aussi de fournir une prescription et/ou un produit létal aux patients?
- Comment les membres du Barreau du Québec et du Collège des médecins pourraient-ils, de façon responsable, être au dessus des lois protégeant la population des pratiques d’euthanasie ou de suicide assisté ? Comment expliquer qu’en changeant les termes euthanasie et suicide assisté par « aide médicale à mourir », l’acte ne soit plus le même ? Dans les trois cas, quiconque causerait la mort d’un être humain ne commettrait-il pas un acte criminel ?
- Pourquoi les neuf membres signataires du rapport (de toutes les allégeances politiques) ont-ils choisi délibérément de ne pas publier les résultats quantitatifs des prises de position favorables et défavorables à l’euthanasie émises par les personnes et les organismes qui ont participé aux audiences publiques ?
- Le gouvernement libéral pourrait-il présenter les résultats des prises de position sur la question de l’euthanasie et du suicide assisté recueillis au cours des 29 jours d’audiences publiques ? Qui expliquera le grand écart qui existe entre les résultats obtenus lors des audiences publiques et ceux obtenus lors du questionnaire-sondage en ligne ?
- À la lumière des propos de la présidente de la commission (2012) qui a admis publiquement qu’au moins une quarantaine de personnes et d’organismes s’étant plutôt inscrits contre toute forme d’euthanasie avaient été délibérément ignorés par les membres signataires du rapport, comment peuvent-ils soutenir que tous les Québécois ont été entendus et qu’il y ait consensus?
- Si les membres de la commission sur la question de mourir dans la dignité se sont entendus pour ne pas divulguer toutes les informations en regard du processus de consultation publique, comment les Québécois pourraient-ils faire confiance à un comité d’évaluation qui superviserait les actes d’euthanasie faits dans l’anonymat ?
- Les députés sont-ils ouverts et prêts à rendre publics les 6 700 documents/questionnaires sur lesquels reposent leurs recommandations ?
- Pourquoi avoir dépensé plus d’un million de dollars de la poche des contribuables québécois pour proposer des recommandations qui reposent principalement sur un sondage tendancieux et biaisé dont les documents n’ont jamais été rendus publics ?
vendredi 2 mai 2014
Tuer avec humanité, vraiment?
La chronique Tuer avec humanité, vraiment? de Rima Elkouri dans La Presse d’aujourd’hui risque de
déranger.
Elle commence son texte par la question suivante : « Un État
peut-il vraiment tuer un homme avec humanité ?
Elle termine son texte par : « A première vue, l’injection
létale peut sembler moins horrifiante que la guillotine. Mais l’obscénité qui
se cache derrière le rideau est la même. »
Selon Mme Elkouri, il est illusoire de croire que les exécutions même
si elles sont réussies puissent se faire de façon humaine…
Qu’en serait-il de l’acte de donner la mort par injection létale aux patients malades qui en
feraient la demande au Québec si le projet de loi 52 devenait une réalité? Peut-on imaginer qu’il y aurait toujours une possibilité, un risque que l’injection
létale ne fonctionne pas telle que prévue ou qu’un patient soit euthanasié sans
son consentement comme atteste l’expérience en Belgique.
La description graphique de l’injection létale ratée du prisonnier Clayton Lockett lors
de sa mise à mort à Oklahoma en aura certainement ébranlé plusieurs ces derniers jours.
Ébranler au point de faire réfléchir nos députés de l’Assemblée
nationale avant de représenter le projet de loi 52 et de le voter dans sa
proposition intégrale ?
Rappelons aussi que le développement des soins palliatifs fait
consensus au Québec mais que
l’euthanasie par injection létale, déguisée en « aide médicale à
mourir » , a suscité de grands débats au sein de notre collectivité et a
créé une évidente confusion et une triste division au sein de la population et
du corps médical.
À propos des ruses du
langage aide médicale à mourir =euthanasie.
Rappelons-nous des propos célèbres d’Albert Camus : « Lorsque le silence ou
les ruses du langage contribuent à maintenir un abus, il faut à tout prix montrer l’obscénité qui se cache sous le manteau des mots."
Il faut appeler les choses par leur nom et se dire les vraies affaires.
« Aide médicale à
mourir » = injection létale. Si ce n’est pas tuer qu’est-ce que
c’est ? En d'autres mots, un homicide médical permis par notre système (médical et judiciaire),
mis en œuvre par des médecins complices de l’acte.
Lire et écouter une entrevue avec Caroll Pickett qui a accompagné 95 condamnés à mort jusqu'à leur dernier souffle. L'ex-aumonier d'une prison au Texas est convaincu que si les gens savaient vraiment ce qui se passe dans une chambre lors d'une injection létale, ils comprendraient à quel point la peine de mort est inhumaine.
Libellés :
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mercredi 30 avril 2014
Qu'est-ce qui se cache sous « l’aide médicale à mourir » ?
Le vrai visage de l'euthanasie se cache sous les
apparences trompeuses de « l’aide médicale à mourir » du projet de loi 52.
Sous la prétention de garantir un encadrement stricte,
des critères dits efficaces et un contrôle sans faille des balises de la pratique
euthanasique, se cache la réalité des
balises incontrôlables et des inévitables élargissements des critères
tels que vécus en Belgique après 12 ans de dépénalisation de
l’euthanasie.
Le Parlement belge a récemment adopté une loi
étendant le droit à l'euthanasie aux enfants malades sans limite d’âge (droit
accordé seulement aux adultes en 2002).
Où sont passées toutes les balises quand une société
en arrive à utiliser son système de santé pour tuer des enfants malades?
Comment nos députés et nos décideurs peuvent-ils
imaginer que ce serait différent au Québec et persistent dans cette idée?
L'expérience européenne atteste de l'inévitable et
désastreuse « logique inhérente » de l'élargissement des balises et des dérives
de la pratique euthanasique qui nous attendent. Ce n’est qu’une question de
temps!
Bercés par l'illusion d'un encadrement stricte de «
l’aide médicale à mourir » (euthanasie), les députés de l'Assemblée nationale
et nos décideurs ont le devoir et la responsabilité de protéger le public des
conséquences désastreuses de l'introduction de l'euthanasie. Donner le pouvoir
aux médecins de donner la mort à certains patients serait irresponsable et
discriminatoire.
Permettre l’acte euthanasique serait une révolution
dangereuse au sein de notre système de soins de santé et une régression sociale
importante en ce qui concerne les soins palliatifs au Québec.
jeudi 10 avril 2014
Les vraies affaires= les vraies priorités
Depuis le début des
travaux sur le dossier des soins en fin de vie jusqu’à l’aboutissement du
projet de loi 52, mort au feuilleton après le déclenchement des élections, les
Québécois et Québécoises ont clairement et unanimement dit au gouvernement du
Québec qu’ils veulent des soins palliatifs de qualité, accessibles à tous et
partout au Québec. (Recommandations 1 à 7 du rapport de la commission mourir dans la dignité)
La complexité de la fin
de vie, la confusion et la division sur cet enjeu indiquent clairement la
direction que doit préconiser le nouveau gouvernement. À l’unanimité les
Québécois et les Québécoises réclament un large accès à des soins palliatifs de
qualité.
Puisque le déploiement
et l’accessibilité des soins palliatifs font largement l'unanimité et qu’il y a
tant à faire, il est crucial que les députes fassent la promotion de la
solidarité entre citoyens. Notre gouvernement doit miser sur ce qui unit les Québécois: les soins palliatifs plutôt que sur ce qui les divise: "l’aide médicale à mourir" par euthanasie.
Il faut mettre de coté l’introduction de “l’aide à mourir” par euthanasie et collaborer ensemble pour le bien
commun de la société. Notre système de soins ne peut pas se permettre de mettre en péril la protection du public des conséquences dangereuses de AMM= euthanasie.
Aucune étude de faisabilité, ni d'études d'impacts ont été menées pour démontrer le bien fondé de l'introduction d'une telle mesure drastique révolutionnaire dans notre système de soins. Jusqu'à ce jour, PERSONNE n'a encore répondu à la question pratique suivante: quel sera l'acte et le moyen utilisé pour donner la mort aux patients qui le demanderont?
mercredi 26 mars 2014
Euthanasie déguisée en "aide médicale à mourir": Processus démocratique entaché
Tout sur notre campagne Démasquons l'euthanasie déguisée en "aide médicale à mourir" du projet de loi 52.
Le vote sur le projet de loi est tombé mort au feuilleton depuis le déclenchement des élections.
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Euthanasie déguisée en "aide médicale à mourir":
Au delà de commission sur mourir dans la dignité et du projet de loi 52,
il y a un processus démocratique bafoué et entaché.
(Partie 2) Retour sur la fin de la consultation de la commission.
Euthanasie, "aide médicale à mourir et projet de loi 52. (Partie 2)
Ce que vous devriez savoir sur les résultats des audiences publiques et que la commission mourir dans la dignité n'a jamais osé publier dans le rapport remis à l'Assemblée nationale.
- 99% en faveur du développement des soins palliatifs et de les rendre accessibles.
- 60% opposé à l'euthanasie
- 34% favorable à l'euthanasie
- 2% pour le suicide assisté
Les personnes et les organisations qui se sont prononcés démocratiquement contre l'euthanasie (aide médicale à mourir) durant les audiences publiques n'ont pas été comptabilisés, ni écoutés et les résultats de la consultation itinérante non publiés.
La commission a plutôt choisi de publier les résultats du questionnaire de la consultation en ligne anonyme (dont les documents/ témoignages n'ont jamais été rendus publiques)
mercredi 19 mars 2014
Autopsie d'un processus démocratique bafoué et entaché.
Euthanasie déguisée en "aide médicale à mourir": un dossier qui divise et qui sème la confusion.
(Partie 1) L'entrevue s'est déroulée en décembre 2009
avant le début des travaux de la Commission sur les questions de fin de vie.
En décembre 2009, Mme Pauline Marois et la députée Véronique Hivon ont convaincu les députés de l'Assemblée nationale de tenir une commission spéciale sur les questions de fin de vie incluant l'euthanasie et le suicide assisté.
D'une commission spéciale sur les questions de fin de vie à projet de loi 52 qui permettrait l'euthanasie déguisée en "aide médicale à mourir", Mme Marois confirme publiquement dans le vidéo que l'euthanasie et le suicide assisté sont de compétences fédérales.
Elle avait même affirmé en décembre 2009 qu'elle ferait une représentation au fédéral et que ce serait au fédéral de l'autoriser puisque l'euthanasie et le suicide assisté sont de compétences fédérales.
Plutôt, le gouvernement péquiste a convaincu les députés de l'Assemblée nationale que provoquer la mort d'un patient était un soin et acceptable dans certaines circonstances et ce, offert dans un continuum de soins. Pour ce faire, les termes euthanasie et suicide assisté ont été stratégiquement remplacés par la nouvelle appellation "aide médicale à mourir". Ceci en pensant que le gouvernement pourrait CONTOURNER la loi fédérale et le code criminel en permettant l'euthanasie et/ ou le suicide assisté déguisés en traitement médical (un rappel que les soins sont de compétences provinciales)
lundi 3 mars 2014
Aimer la vie !
Tout sur notre campagne Démasquons l'euthanasie déguisée en "aide médicale à mourir" du projet de loi 52.
Le vote sur le projet de loi est tombé mort au feuilleton car l'Assemblée nationale ne siège pas avant le 10 mars. Le vote des députées pourrait avoir lieu dès leur rentrée le 11 mars à moins que les élections soient déclenchées.
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Journal de Montréal, 1er mars 2014
À écouter la classe politique, il est extrêmement urgent de faire adopter le projet de Loi 52 concernant les «soins de fin de vie».
Certes, chaque personne est propriétaire de son corps et devrait être libre d’en disposer selon sa volonté.
Toutefois, la légalisation de l’euthanasie doit impérativement être replacée dans le contexte de notre système de santé. Notamment, soulignons qu’à l’heure actuelle, plus de 70 % des Canadiens n’ont pas accès aux soins palliatifs.
Dès lors, plusieurs questions s’imposent, surtout quant aux dérapages potentiels auxquels cette loi nous expose:
Notez: J'avais écrit un commentaire sur le site du Journal de Montréal suite à cet article, mais le modérateur du Jde Mtl a choisi de ne pas le publier . Le voici:
Merci pour votre chronique admirable. Vous avez su exprimer ce que beaucoup de québécois pensent et un point de vue ayant été exprimé maintes et maintes fois durant la commission itinérante de 2010-2011. Il existe au sein de ce débat un faux consensus basé sur l'opinion publique ( questionnaire biaisé à 1 question).
Il est évident que la population est confuse et que les québécois ne savent pas ce qui nous attend si le projet de loi 52 est adopté!
Merci d'aller à contre courant et de ne pas avoir peur d'exprimer une opinion qui risque de déranger la classe politique et de toute évidence confronter les médias avec la dure réalité des dérives inévitables.
Voici quelques liens qui vous permettra de pousser votre réflexion.
Voici mon témoignage d'accompagnement en fin de vie auprès de ma mère qui était atteinte de la maladie d'Alzheimer. http://www.primacommunication.ca/coherence/temoignage_aidante_naturelle.pdf
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jeudi 27 février 2014
Euthanasie en Belgique : plainte contre le président de la commission de contrôle de l’euthanasie
Tout sur notre campagne Démasquons l'euthanasie déguisée en "aide médicale à mourir" du projet de loi 52.
Le vote sur le projet de loi est tombé mort au feuilleton car l'Assemblée nationale ne siège pas avant le 10 mars. Le vote des députées pourrait avoir lieu dès leur rentrée le 11 mars à moins que les élections soient déclenchées.
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25/02/2014
Bruxelles, le mardi 25 février 2014 - Médecin favorable à l’euthanasie considéré comme un « pionnier » en la matière, le professeur Wim Distelmans, président de la commission de contrôle de l’euthanasie en Belgique fait l’objet d’une plainte. Le fils d’une femme souffrant d’une dépression chronique reproche au praticien qui a procédé à son euthanasie, de ne pas avoir averti sa famille de son acte, omission qui pourrait cependant être liée au refus de la patiente de prévenir ses proches. La procédure d’euthanasie pourrait cependant être entachée d’une autre irrégularité s’il s’avérait exact que la femme a versé peu avant de mourir 2 500 euros à l’association favorable à l’euthanasie présidée par le professeur Distelmans. C’est la première fois que ce médecin très exposé médiatiquement et très engagé en faveur de l’euthanasie est l’objet d’une telle plainte. Source: Journal International de médecine. http://m.jim.fr/e-docs/
mardi 28 janvier 2014
Belgique: L’euthanasie des mineurs, un pas de plus vers la dépénalisation.
Tout sur la Campagne Démasquons l'euthanasie déguisée en "aide médicale à mourir" et la mort médicalement provoquée. Participez
ainsi
que des soins palliatifs de haute qualité pour rencontrer leurs
besoins particuliers".
La déclaration ajoute : "Nous croyons que
l’euthanasie ne fait pas partie de la thérapie palliative pédiatrique
et
ne constitue pas une alternative".
Pendant que les députés de l’Assemblée nationale s’apprêtent à voter en février sur le Projet de loi 52, Loi concernant les soins de fin de vie, incluant l'euthanasie déguisée en "aide médicale à mourir", ils s'acharnent à nier la triste et dangereuse réalité belge des dérives flagrantes qui se sont effectuées depuis 2002.
En Belgique, où sont passées les balises établies en 2002? L'expérience belge nous démontre que les balises sont transgressées les unes après les autres. La plus récente:
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Des sommités mondiales en soins palliatifs pédiatriques s'adressent
aux politiciens belges
12/02/2014 - Fin de vie
En conclusion de leur
sommet, les 250 experts issus de 35 pays
"réclament
pour tous les enfants en fin de vie l’accès aux
moyens
appropriés pour contrôler la douleur et les symptômes,
- le Parlement belge vient d'adopter une loi ( 13 février 2014) étendant le droit à l'euthanasie pour les mineurs (accordé seulement aux majeurs en 2002) . Le législateur belge n'a pas fixé d'âge minimum. www.lefigaro.fr/actualite-euthanasie des enfants
- La Commission de la Justice de la Chambre a approuvé le projet de loi qui étend la loi de 2002 sur l'euthanasie aux mineurs. www.dhnet.be/actualité_Euthanasie des mineurs en Belgique
- Euthanasie des enfants : des pédiatres jugent la loi inutile et précipitée. Ils ont signé une Opinion dans La Libre pour dénoncer le projet de loi. http://www.ieb-eib.org/fr/pdf/pediatres.pdf
- Euthanasie des enfants : sévérité du Conseil de l'Europe envers la Belgique L'assemblée Parlementaire du Conseil de l'Europe vient de publier la déclaration suivante à l'adresse de la Belgique Français: http://assembly.coe.int/euthanasie_des_enfants English: www.ieb-eib.org/fr/pdf/declaration-council-of-europe-euthanasia-belgium.pdf
Euthanasie en Belgique:où sont passées les balises établies en 2002?
Au Québec, le pire est-il à venir...
À quoi ressemble la transgression des balises?
- Télécharger et imprimer les 11 affichettes de la Campagne Démasquons
- Vidéo Fr Est-ce le visage du Québec dans 10 ans?
- Un rappel des définitions selon Me Jean-Pierre Ménard et Dr Yves Robert. Visionnez: Projet de loi 52, euthanasie et aide médicale à mourir
- To download, print 11 posters UNMASK Campaign_ENG
- Video En Is this the face of Quebec in 10 years?

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