Depuis le début des
travaux sur le dossier des soins en fin de vie jusqu’à l’aboutissement du
projet de loi 52, mort au feuilleton après le déclenchement des élections, les
Québécois et Québécoises ont clairement et unanimement dit au gouvernement du
Québec qu’ils veulent des soins palliatifs de qualité, accessibles à tous et
partout au Québec. (Recommandations 1 à 7 du rapport de la commission mourir dans la dignité)
La complexité de la fin
de vie, la confusion et la division sur cet enjeu indiquent clairement la
direction que doit préconiser le nouveau gouvernement. À l’unanimité les
Québécois et les Québécoises réclament un large accès à des soins palliatifs de
qualité.
Puisque le déploiement
et l’accessibilité des soins palliatifs font largement l'unanimité et qu’il y a
tant à faire, il est crucial que les députes fassent la promotion de la
solidarité entre citoyens. Notre gouvernement doit miser sur ce qui unit les Québécois: les soins palliatifs plutôt que sur ce qui les divise: "l’aide médicale à mourir" par euthanasie.
Il faut mettre de coté l’introduction de “l’aide à mourir” par euthanasie et collaborer ensemble pour le bien
commun de la société. Notre système de soins ne peut pas se permettre de mettre en péril la protection du public des conséquences dangereuses de AMM= euthanasie.
Aucune étude de faisabilité, ni d'études d'impacts ont été menées pour démontrer le bien fondé de l'introduction d'une telle mesure drastique révolutionnaire dans notre système de soins. Jusqu'à ce jour, PERSONNE n'a encore répondu à la question pratique suivante: quel sera l'acte et le moyen utilisé pour donner la mort aux patients qui le demanderont?
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