Le vrai visage de l'euthanasie se cache sous les
apparences trompeuses de « l’aide médicale à mourir » du projet de loi 52.
Sous la prétention de garantir un encadrement stricte,
des critères dits efficaces et un contrôle sans faille des balises de la pratique
euthanasique, se cache la réalité des
balises incontrôlables et des inévitables élargissements des critères
tels que vécus en Belgique après 12 ans de dépénalisation de
l’euthanasie.
Le Parlement belge a récemment adopté une loi
étendant le droit à l'euthanasie aux enfants malades sans limite d’âge (droit
accordé seulement aux adultes en 2002).
Où sont passées toutes les balises quand une société
en arrive à utiliser son système de santé pour tuer des enfants malades?
Comment nos députés et nos décideurs peuvent-ils
imaginer que ce serait différent au Québec et persistent dans cette idée?
L'expérience européenne atteste de l'inévitable et
désastreuse « logique inhérente » de l'élargissement des balises et des dérives
de la pratique euthanasique qui nous attendent. Ce n’est qu’une question de
temps!
Bercés par l'illusion d'un encadrement stricte de «
l’aide médicale à mourir » (euthanasie), les députés de l'Assemblée nationale
et nos décideurs ont le devoir et la responsabilité de protéger le public des
conséquences désastreuses de l'introduction de l'euthanasie. Donner le pouvoir
aux médecins de donner la mort à certains patients serait irresponsable et
discriminatoire.
Permettre l’acte euthanasique serait une révolution
dangereuse au sein de notre système de soins de santé et une régression sociale
importante en ce qui concerne les soins palliatifs au Québec.